De Emmanuel CARRÈRE
Réalisé par Hugo ROSTAING, élève de 1ère S 2
PASSAGE ÉTUDIÉ
Passage choisi

Ce passage est choisi pour cause d'être le premier paragraphe du récit, il permet de nous plonger en plein cœur de l'histoire.
Analyse
Ici, nous sommes dans un texte descriptif avec une langue courante : on présente l'action à l'aide de l'emploi d'imparfait (<< Les pompiers évacuaient les corps. >> l. 4-5 ; << Son pouls battait faiblement. >> l. 15-16), mais elle est aussi rythmée grâce à l'emploi du passé composé (<< Il a tâtonné >> l. 10 ; << Luc est monté dans le camion rouge >> l. 14). À la ligne 3, l'utilisation du conditionnel << Ce serait bien >> montre que les amis de Jean-Claude ont la possibilité de venir aider, mais qu'ils peuvent très bien aussi rester chez eux. De plus, l. 12, on a << Ce devait >> à l'imparfait indicatif, ce qui montre la possibilité que ce n'est pas la poutre qui a tué Florence, mais possiblement que quelqu'un l'a assassiné (en l’occurrence, Jean-Claude). Enfin, la comparaison l. 17 (<< Froid comme un mort. >>) montre que Jean-Claude est condamné à son sort, à son crime : c'est un homme mort.
Avis personnel
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Points positifs
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Points négatifs
Pourtant, rien n'est parfait. Tout d'abord, les allés-retours dans le temps (les "flash-back") me perdent parfois, mais c'est ce qui permet de faire avancer l'histoire. De plus, certains éléments ne correspondent pas à la vie réelle.
En effet, dans le récit, la maîtresse de Jean-Claude porte le nom de Corinne HOURTIN, alors que l'on découvre que, dans la vie réelle, cette mystérieuse maîtresse se nommerait Chantal DELALANDE. Coïncidence ? Je ne pense pas. Peut-être est-ce un choix de l'auteur pour dissimuler la véritable nature de la personne ? Est-ce cette "Chantal" qui lui a demandé de ne point apparaître dans son oeuvre ? Ou alors est-ce par simple choix de l'auteur ? Le débat reste ouvert ...
Enfin, le changement brusque de point de vue (on passe d'un point de vue extérieur avec Luc, à un point de vue intérieur avec l'auteur/ Emmanuel CARRÈRE, pour finalement avoir au sein de celui-ci un troisième point de vue, n'étant autre que le point de vue de Jean-Claude) provoque l'incompréhension du lecteur.
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Conclusion
L'Adversaire d'Emmanuel CARRÈRE est un livre qui m'a plu, malgré certaines incohérences. En effet, l'auteur essaye de comprendre l'incompréhensible. Qu'est ce qui a bien pu amener cet homme à devenir un monstre, un assassin et un menteur ? Une vie de mensonge jusqu'au meurtre de sa chère et tendre famille qu'il aime plus que tout au monde ? Tout au long de l'oeuvre, CARRÈRE réussit à nous tenir en haleine grâce à son fil rouge/ le tribunal.
Tout au long du livre, nous sommes imprégnés de cette histoire bouleversante ainsi que tragique, donnant l'impression d'être présent au Jugement Dernier de Jean-Claude. Fort en retournement de situation et facile à comprendre, c'est un livre que je recommande fortement !
Premièrement, j'ai apprécié les thèmes abordés dans l'oeuvre avec le mensonge de Jean-Claude. En effet, nous avons un double point de vue (mensonge/ vérité), ce qui nous permet de mieux comprendre l'histoire dans tous les contextes. Nous pouvons parfaitement voir la réaction des personnages devant tous les balivernes du criminel, ainsi que les siennes.
De plus, l'oeuvre est d'actualité par rapport à la société actuelle. En effet, l'action se déroule à la toute fin du XXème siècle (1996), nous étant seulement 22 ans plus tard.
Enfin, j'ai trouvé le chapitre du massacre intéressant, du fait que le personnage est perdu, il ne sait pas quoi faire. On peut voir son désespoir, on ressent parfaitement ses émotions.